Les différentes arases de pignon.

Pour pouvoir poser la charpente, qu’elle soit à une pente ou à deux pentes, le maçon doit connaître le pourcentage de pente et faire les hauteurs des arases des pignons et c’est le rôle du charpentier de donner les réservations des pannes.
Vous allez voir sur cette page, les différentes arases de pignon que l’on peut avoir.

Comme on peut voir le dessin ci-dessus, il y a le mur de gauche ( MG ) et le mur de droite ( MD ) reliés avec le mur pignon ( MP ), mais saviez-vous comment faire pour trouver la hauteur finale pour votre pignon ?

Tout le monde sait que lorsque l’on veut faire un projet, il doit avant tout être étudiée.

On doit connaître la longueur et largeur du bâtiment, mais comment faire pour trouver le pourcentage de la pente que l’on désire pour le toit.

Je reprends le même dessin, mais cette fois ci en vue de coupe, cela vous aidera à bien comprendre.

Je prends comme exemple un pignon à deux pentes
et vous allez voir que pour un pignon à une pente, le résultat sera le même.

Le mur pignon a une largeur extérieure de 8,00 m que l’on coupe en deux pour avoir qu’une seule pente.

Cela fera une largeur de 4,00 m.

A partir de là, on va pratiquer la formule par rapport au pourcentage de pente que l’on désire.
Si on regarde bien le dessin ci-dessus, on peut voir un triangle en rouge, cela correspond à cette formule.

Pour aller voir la page: ( Formule Calcul de pente ).

Maintenant que l’on a la pente du toit, il va falloir déterminer la hauteur finale du pignon, c’est-à-dire l’arase.

Vous savez qu’il existe plusieurs couvertures.

Voici les principales.

Avec tôles ondulées, avec plaques ondulées et avec de la tuile ou ardoise.

Si je vous parle de la couverture, c’est qu’il y a une différence de hauteur sur les arases de pignon.

Si vous avez bien regardé le dessin avec le triangle, la ligne rouge dont la longueur est de 4,25 m sur mon exemple, est l’arase finie pour une charpente traditionnelle sans chevrons, c’est-à-dire uniquement avec des pannes et une couverture avec tôles ondulées, mais pas pour une charpente traditionnelle avec pannes et chevrons, c’est-à-dire une couverture avec tuiles ou plaques ondulées.
J’ai laissé cette  ligne rouge de 4,25 m pour bien montrer la différence entre ces deux couvertures. 

Exemple pour couvertures avec tôles ondulées.

Le point de départ est l’arête extérieure du mur ( MD ), c’est-à-dire que le dessous de la couverture avec tôles ondulées passe sur cette ligne rouge et continue vers l’extérieur du ( MD ) pour former le débord de toit.
Pour cette pose de couverture, il n’y a donc pas besoin de chevron.
Les tôles ondulées serons posés directement sur les pannes.
La ligne rouge correspond donc aux dessous des tôles ou correspond aux dessus des pannes.
Cette ligne rouge, est l’arase fini pour cette pause de couverture.

Exemple pour couvertures avec tuiles ou plaques ondulées.

Le point de départ est l’arête extérieure du mur ( MD ), c’est-à-dire que les chevrons passent sur cette ligne rouge et continuent vers l’extérieur du ( MD ) pour former le débord de toit.
Pour cette pose de couverture, il y aura donc besoin de chevron pour supporter les lattes pour les tuiles ou les lattes pour les plaques ondulées.
Les chevrons seront posés directement sur les pannes.
La ligne rouge correspond donc aux dessous des chevrons ou correspond aux dessus des pannes.
Cette ligne rouge, n’est pas l’arase finie pour cette pose de couverture.
Il faut rajouter la hauteur du chevron qui lui sera l’arase finie pour cette pose de couverture.