Sortie de panne en porte-à-faux et sa contrefiche. (3/3).


Sortie de panne en porte-à-faux et sa contrefiche (3/3).

La panne en porte-à-faux (3).

Le dessin ci-dessus, vous montre une sortie de panne d’une longueur de 130 cm, mais cette fois ci avec une contrefiche et un montant.

Ce dessin montre une contrefiche positionnée sous la panne en porte-à-faux et qui sera maintenue par un montant.
Cette assemblage est un peu plus complexe à réaliser, mais on ne perdra pas plus de temps par rapport à l’explication sur la simple contrefiche encastrée dans le mur.
Quand on regarde cet assemblage, on voit de suite l’esthétique qui joue un rôle important par rapport à la structure du bâtiment, mais il n’y a pas que cela.
Cette contrefiche doit être capable de supporter la charge que la panne en porte-à-faux aura sur un seul appui.
En rajoutant un montant, on va renforcer la contrefiche qui sera en compression et fixée correctement en pied par un assemblage appelé ( Embrèvement en about avec tenon ).
Le montant sera fixé sous la panne intermédiaire avec un assemblage appelé ( Emfourchement ).

Le montant à l’avantage de permettre un bon appui en pied de la contrefiche, elle a aussi l’avantage d’avoir une triangulation par rapport à un mur qui serait plus ou moins a l’aplomb, il a aussi l’avantage de pouvoir être posé contre l’angle du mur renforcé par de la ferraille et bétonné et pour finir, il a l’avantage de maintenir tout l’ensemble en formant une console pour le levage de la panne.
Bien-sûr cet assemblage est aussi valable en tête pour la panne faîtage, la panne intermédiaire et pour la panne sablière en porte-à-faux posée sur un mur pignon.

Maintenant, vous savez tout sur les sorties de pannes en porte-à-faux, et sa contrefiche.