Sortie de panne en porte-à-faux et sa contrefiche. (1/3).


Sortie de panne en porte-à-faux et sa contrefiche (1/3).

La contrefiche peut avoir un autre rôle déterminant, celle de renforcer les sorties de pannes en porte-à-faux.
Si je vous parle d’une rive gauche ou droite d’un toit, cela vous dit quelque chose !
Une rive de toit est l’extrémité du toit côté pignon, c’est-à-dire ce qui dépasse du mur pignon et elle ne dépasse pas en général les 60 cm sauf exception et c’est de cette exception que je vais parler.

Il existe des bâtiments dont la structure est réalisée avec des sorties de pannes dont la longueur dépasse les 60 cm par des longueurs allant jusqu’à 1,50 m.

Le dessin ci-dessus, vous montre un pignon avec trois sorties de pannes dont la longueur sera pour mon explication de 1,30 m.

Que ce soit une sortie de panne sablière, une sortie de panne intermédiaire ou une sortie de panne faîtage, la rive côté mur pignon devra être réalisée avec l’exemple ( N°2 ) ou ( N° 3 ). 
L’explication est aussi valable pour des sorties de pannes sur poteaux, mais qu’avec l’exemple ( N° 2 ).

je vais détailler ces trois pannes en porte-à-faux.

La panne en porte-à-faux (1).

Le dessin ci-dessus, vous montre une sortie de panne d’une longueur de 130 cm et si vous laissez telle quelle, que va-t-il se passer dans dix ans voir moins ?

Le dessin de gauche et de droite, montre ce qu’il risque de se passer s’il n’y a pas de contrefiche.
La panne va avoir un problème de ( Flexion ) quand elle va recevoir les chevrons, la voliges, les lattes et les tuiles.
Sous l’action des charges de longues durées, on assiste à un accroissement progressif des déformations, on appelle cela le ( fluage ).
Il va donc falloir trianguler la sortie de panne pour éviter qu’elle prenne une flexion trop importante.

Et c’est là que la contrefiche intervient.
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